Comment reconnaitre un fumeur de joints ?

Vous êtes-vous déjà posé la question : comment reconnaître un fumeur de joints ? Plusieurs éléments peuvent aider à l’identification d’un consommateur de cannabis : signes distinctifs, comportements particuliers, accessoires typiques.

Ce sont des sujets abordés dans cet article, au même titre que l’impact de la consommation du cannabis, les signes d’une addiction mais aussi le sevrage.

Quelles sont les principales caractéristiques d’un consommateur de cannabis ?

Quels sont les traits physiques et comportementaux d’un consommateur de cannabis ?

Se baser sur des caractéristiques physiques et comportementales ne permet pas toujours d’identifier clairement un consommateur de cannabis, mais il est vrai que cela aide.

Tout d’abord, il est connu que la consommation de cannabis peut provoquer chez le consommateur des yeux rouges. Des yeux injectés de sang sont généralement considérés comme étant les yeux de fumeur de joint. Attention car cet aspect physique peut également être dû à d’autres facteurs. 

Une autre caractéristique physique pour identifier un consommateur de cannabis est une bouche sèche. Il s’agit d’un effet secondaire plutôt connu.

Côté comportement, il y a en premier lieu le changement d’humeur : le fumeur de joints aura tendance à passer facilement d’un état à l’autre. Avec la consommation de cannabis, vient aussi une modification du comportement alimentaire. Généralement cela augmente l’appétit, mais il peut aussi arriver que ce soit l’inverse.

Par ailleurs, sous l’influence du cannabis, certaines personnes peuvent avoir une coordination motrice dégradée : des gestes non-mesurés et maladroits, ou encore par une démarche instable.

Enfin, le comportement d’un fumeur de joints peut être modifié notamment sur le plan social. Il peut s’agir, selon les personnes, d’une sociabilité accrue ou d’un isolement social.

Y a-t-il des accessoires typiques pour la consommation de cannabis ?

Il y a en effet des accessoires typiques à la consommation de cannabis. Il en existe plusieurs et ils peuvent varier d’une  personne à l’autre, notamment en fonction de la méthode de consommation choisie.

Un premier accessoire typique de la consommation de cannabis est le grinder. Il s’agit d’un ustensile de petite taille qui permet de broyer finement la fleur de cannabis pour pouvoir la fumer ou la vaporiser.

La pipe à cannabis est un autre accessoire. Il s’agit ici d’un objet servant à fumer la fleur de cannabis. Le bang est quant à lui une variante de la pipe à cannabis : ressemblant à une pipe à eau, il permet de refroidir et de filtrer la fumée de cannabis.

Un fumeur de joint peut également avoir des accessoires basiques comme du papier à rouler. Il sert à fabriquer des joints : il est roulé sous forme de cône pour ensuite être fumé comme une cigarette.   

Et pour un autre mode de consommation, il y a aussi le vaporisateur. Ici il est question de chauffer la matière pour en obtenir une vapeur, sans combustion.

Consommateur de cannabis : y a-t-il un profil ou une identité type ?

S’il n’existe pas de profil type pour reconnaître avec certitude un consommateur de cannabis, certains signes distinctifs permettent de les identifier peut-être un peu plus rapidement. Bien sûr, ces signes doivent être interprétés avec précaution.

Fumer du cannabis laisse généralement une odeur particulière. Ainsi, un premier signe distinctif serait le fait qu’une personne sente cette odeur : sur ses vêtements, ses cheveux, ses affaires.

Par ailleurs, on peut aussi dire facilement que si une personne est en possession d’objets du type pipes, vaporisateurs, emballage de cannabis ou encore grinder, cela pourrait dire qu’elle consomme du cannabis. 

Enfin, le plus simple est le fait qu’une personne évoque d’elle-même qu’elle consomme du cannabis. Si certains restent assez discrets sur ce sujet, d’autres individus en parlent plutôt ouvertement.

Et bien entendu, il existe des tests de dépistage de drogues. Si à l’issue de ce type de test, le résultat est positif pour le cannabis : pas de doute, l’individu testé est donc bien un consommateur.

Quel est l’impact de la consommation de cannabis ?

Il est bien connu que la consommation de cannabis n’est pas sans impact sur la santé de l’homme. Il en résulte des effets néfastes, pouvant varier d’une personne à l’autre, qu’il convient d’avoir en tête. 

Premièrement, le cannabis peut endommager la fonction cognitive d’un individu. Cela veut dire qu’il peut avoir un impact sur la mémoire ou sur l’attention, notamment chez les consommateurs réguliers. Par ailleurs, la consommation de chanvre peut également entraîner des problèmes de coordination : pouvant générer des accidents, plus ou moins graves.

A l’instar du tabac, fumer du cannabis peut aussi avoir des répercussions nocives sur le système respiratoire. Et plus tôt cette substance est fumée ou inhalée, plus il est possible que le développement cérébral soit impacté (à ce stade le cerveau se développe encore).

Bien sûr, il y a aussi des risques de dépendance avec le cannabis, comme avec toute autre drogue. Le consommateur peut alors avoir du mal à contrôler sa consommation, ce qui peut par la suite également jouer sur sa santé mentale. Il arrive en effet que la consommation de cannabis déclenche des troubles mentaux particuliers (schizophrénie, dépression).

Comment se manifeste une addiction au cannabis ?

Comme déjà évoqué, il peut y avoir une dépendance au cannabis. Si cela dépend de chaque personne et de sa consommation, il existe des signes généraux pour reconnaître une addiction.

Au bout d’un moment, un individu peut ne plus ressentir d’effets et de fait augmenter sa dose. Ainsi, une consommation croissante peut être le signe d’une addiction. Ceci va d’ailleurs de pair avec un autre signe qui est l’incapacité à réduire ou à arrêter de consommer du cannabis.

Si une personne passe beaucoup de temps à penser au cannabis, et qu’il y a une sorte de préoccupation constante, cela peut également traduire une addiction au cannabis. Ce sujet accaparant ses pensées, elle pourrait alors en oublier ses responsabilités, personnelles ou professionnelles.

Par ailleurs, des relations dégradées ou inexistantes peuvent aussi laisser penser à une addition au cannabis. Cette dernière peut en effet entraîner une perte d’intérêt : pour les relations ou les activités.

En plus de ces signes, une personne avec une addiction au cannabis aura également tendance à présenter des symptômes tels que de l’irritabilité, des troubles de l’appétit ou encore de l’insomnie. Ceux-ci sont généralement liés à un essai de réduction ou d’arrêt de la consommation.

Quelles solutions pour se sevrer du cannabis ?

Une thérapie individuelle est une première option d’aide au sevrage du cannabis. Il s’agit ici simplement d’une thérapie menée de manière individuelle avec un professionnel de la santé. Autrement, il existe également des thérapies de groupe. Comme pour d’autres addictions, ce sont des séances de groupes où partage d’expériences et soutien mutuel sont un plus.

Par ailleurs, dans certains cas des médicaments peuvent aussi être prescrits : ceci de manière à réduire les symptômes de la période de sevrage au cannabis.

Enfin, on trouve aujourd’hui des alternatives au cannabis : par exemple le Cannabidiol. En effet, le CBD est un cannabinoïde différent du THC (tétrahydrocannabinol), qui lui est à l’origine des effets psyhcoactifs du cannabis. Il est ainsi généralement considéré comme étant plus sûr, et non addictif.

Dans tous les cas, le sevrage au cannabis doit être surveillé et encadré par un professionnel de la santé. Ainsi, les choix d’une aide au sevrage et/ou d’une alternative au cannabis pourront être explorés, tout en mesurant les avantages et inconvénients de chaque méthode avec un spécialiste.

En conclusion, il n’existe pas de solution miracle pour reconnaître un fumeur de joints. Cependant, des traits physiques et des comportements spécifiques sont souvent associés à la consommation de cannabis : yeux rouges, bouche sèche, changement d’appétit, sautes d’humeur. Cette substance pouvant entraîner une addiction, il existe également des signes pour la reconnaître. Ce qui permettra ensuite de la soigner par de l’aide au sevrage, pourquoi pas combinée à une alternative au cannabis.